ses lettres qu'il savait prendre quelquefois un style laconique et sentencieux. Lorsque la guerre fut commencée, il écrivit en ces termes aux habitants de Pergame : « J'entends dire que vous avez donné de l'argent à Dolabella : si c'est volontairement, reconnaissez que vous m'avez fait une injustice ; si c'est malgré vous, prouvez-le-moi en m'en donnant de bon gré. » « Vos délibérations, écrivait-il aux Samiens, sont longues, et les effets en sont lents. Quelle pensez-vous qu'en sera la fin ? » Il disait dans une autre lettre, au sujet des habitants de Patare[3] : « LesXanthiens, dédaignant ma clémence, ont, dans leur désespoir, fait de leur patrie leur tombeau. Ceux de Patare, en se livrant à ma bonne foi, ont conservé tous les avantages de leur liberté. Choisissez du bon sens des derniers, ou du sort des Xanthiens. »
3. Dès sa première jeunesse, il accompagna Caton, son oncle, à l'expédition de Cypre contre Ptolémée. Ce prince s'étant donné lui-même la mort, Caton, que des affaires importantes