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Page:Plutarque - Vies, traduction Ricard, 1829, tome 5.djvu/364

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(06) C’est-à-dire des soldats levés dans la ville de Firmium ou Firmum dans le Picenum, aujourd’hui la marche d’Ancône.

(07) L’as, dans le temps de la censure de Caton, valait plus d’un sou. Les mille as valaient environ 60 livres de notre monnaie. Les trois as qu’on payait d’impôt faisaient près de quatre sous ; mais comme les choses étaient prisées dix fois plus qu’on ne les avait achetées, l’impôt était de quarante sous par mille as, ou pour 60 livres de valeur réelle.

(08) C’est-à-dire qui ne fussent pas exposés à la grêle, à la sécheresse, aux pluies trop abondantes, qui sont autant de causes de diminution dans les récoltes.

(09) Les Athéniens avaient pillé la ville d’Orope. Sur les plaintes qu’en portèrent les habitants, l’affaire fut renvoyée au jugement de ceux de Sicyone ; et les Athéniens, n’ayant pu justifier leur entreprise, furent condamnés à une amende de cinq cents talents, dont ces députés venaient solliciter à Rome la décharge.

(10) Les anciens citent plusieurs ouvrages de Caton ; outre cent cinquante oraisons qu’on avait de lui, il avait composé un Traité de la discipline militaire, sept livres d’origines, où il expliquait celles des villes d’Italie ; mais dans ce dernier ouvrage, il n’y avait que deux livres sur cette matière ; les cinq autres étaient proprement l’histoire du peuple romain, et surtout celle de la première et de la seconde guerre punique. Son Traité de la chose rustique est le seul qui nous soit parvenu : il n’est resté des autres que quelques fragments.

(11) Il n’y eut que cinquante ans d’intervalle entre la fin de la seconde guerre punique et le commencement de la troisième.

(12) Cela doit s’entendre de Caton surnomme Sa-