Page:Plutarque - Vies des hommes illustres, Charpentier, 1853, Tome 4.djvu/620

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même de sa famille, et il se rendit l’objet de la haine et de l’horreur de tout le royaume. Le seul bonheur qui lui restait parmi tant de maux, c’était un fils d’une rare vertu ; mais, jaloux des honneurs que lui rendaient les Romains, il le fit mourir. Il laissa la royauté à Persée, qui n’était pas, dit-on, fils légitime, mais supposé, né d’une couturière nommée Gnathénium. C’est celui dont Paul Émile triompha[1] ; et en lui finit la race d’Antigonus, au lieu que la postérité d’Aratus subsiste encore de nos jours à Sicyone et à Pellène.





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  1. Voyez la Vie de Paul Émile dans le deuxième volume.