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POÉSIES DE TYRTÉE

IV[1]

… Courage, enfants de Sparte féconde en guerriers ; valeureux citoyens : armez votre bras du bouclier ; poussez hardiment vos lances, sans épargner votre vie : car ce n’est pas la coutume à Sparte…



  1. Ce dernier fragment, en vers anapestiques, nous a été conservé par Dion Chrysostôme (livre I). On croit y reconnaître les débris d’un chant qui servait à régler la marche des soldats. Ces chants s’appelaient embatéria ou encore enoplia. Il est probable qu’ils étaient accompagnés de la flûte : c’est du moins ce que nous font supposer différents passages de Plutarque (Lycurgue, XXI), de Thucydide (V, 70), de Valère-Maxime (II, 6) et de Cicéron (Tusculanes, II, 16). Voir plus haut la notice de M. Guigniaut.

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