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POÈTES MORALISTES DE LA GRÈCE

LXVIII

Remets dans son chemin le voyageur qui s’égare ; arrache à la fureur des flots les malheureux qu’ils vont engloutir.

LXIX

Relève même le cheval de ton ennemi mortel qui est tombé sur la route. Il est bien doux d’acquérir un ami sincère dans la personne de son ennemi.

LXX

Ne compose pas de poisons ; ne consulte pas de livres de magie.

LXXI

Coupe le mal dans sa racine ; guéris la plaie avant qu’elle soit envenimée.

LXXII

Ne mange point d’animal égorgé pas d’autres animaux ; abandonne aux chiens ces restes impurs. C’est aux bêtes féroces à se dévorer mutuellement.

LXXIII

Respecte la pureté des tendres vierges ; ne leur prends pas même la main avec violence.

LXXIV

Lorsque la guerre s’allume, fuis les querelles et les dissensions.