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Page:Poésies de Madame Deshoulières 1824.djvu/49

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DIVERSES

Aux siècles à venir on transmet la mémoire,
Et que les plus savantes mains
Élèvent à l’envi des temples à sa gloire.

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À ses Enfans.

Dans ces prés fleuris
Qu’arrose la Seine
Cherchez qui vous mène,
Mes chères brebis.
J’ai fait, pour vous rendre
Le destin plus doux,
Ce qu’on peut attendre
D’une amitié tendre ;
Mais son long courroux
Détruit, empoisonne
Tous mes soins pour vous,
Et vous abandonne
Aux fureurs des loups.
Seriez-vous leur proie,
Aimable troupeau,
Vous, de ce hameau
L’honneur et la joie ;