granit, il les balance entre ses mains puissantes, comme un léger fardeau, et avec Hermès il en couronne les remparts des villes.
Mais Apollon fait entendre l’harmonie de ses cordes d’or, la douce cadence et la mélodie puissante. Les neuf Muses y joignent leurs chants, et les pierres, attirées par ces accords, se joignent aux pierres.
Cybèle pose d’une main expérimentée les portes aux larges ailes et y place les verrous et les serrures. Par la main des Dieux l’édifice superbe est promptement achevé, et les murailles du temple brillent d’un éclat solennel.
La Déesse s’avance avec une couronne de myrte. Elle conduit le plus beau berger près de la plus belle bergère. Vénus avec son doux enfant pare elle-même ce premier couple. Tous les Dieux apportent des dons aux jeunes époux.
Les nouveaux citoyens entrent dans le temple, conduits par la troupe des Dieux.
Cérès remplit à l’autel de Jupiter l’office de prêtresse. Elle répand sa bénédiction sur la foule et lui dit :
« Les animaux du désert aiment la liberté. Les Dieux règnent librement dans l’espace ; les lois de la nature répriment les joies déréglées. L’homme, placé entre les Dieux et les animaux, doit s’associer