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Page:Poésies de Schiller.djvu/158

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de Stadtler courent à droite et à gauche, dans les bois, sur la montagne, dans les vallées.

Au son du cor, nous revenons gaiement dans notre camp. Femmes, enfants dansent, chantent autour de nous et célèbrent, la coupe en main, notre succès.

Mais le comte… que fait-il ? Dans sa tente, il est assis seul, en face de son fils mort, et une larme brille dans ses yeux.

Voilà pourquoi nous sommes fidèlement et de cœur attachés au comte notre seigneur. Lui seul vaut une armée de héros. Il est l’étoile du pays, et le tonnerre est dans son bras.

Vous donc qui de par le monde faites les fanfarons, sachez que le pays de Souabe a produit maint homme et maint héros, sage dans la paix et fort dans les combats.