Aller au contenu

Page:Poésies de Th. Gautier qui ne figureront pas dans ses oeuvres.djvu/68

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Laissez-les dire et faire, et sur eux soit la honte !
Qu’importe pierre ou sable au char qui toujours monte
Et les broie en éclats ?
En vain vous nomment-ils « fugitif météore, »
Votre gloire est à nous, elle rayonne encore ;
Ils ne la prendront pas.

Sire, c’est un grand jour que le quinze décembre !
Votre voix, est-ce un rêve ? a parlé dans ma chambre :
« Toi qui souffres pour moi,
Ami, de la prison le lent et dur martyre,
Je quitte mon triomphe et je viens pour te dire :
Je suis content de toi ! »


Tout le monde connaît la pièce qui a inspiré ces vers ; cependant, peut-être nous saura-t-on gré de la reproduire.