Page:Poe - Contes grotesques trad. Émile Hennequin, 1882.djvu/155

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cabine retenue d’abord pour cette fille fut gardée. C’est là que dormait la fausse Mme  Wyatt, toutes les nuits. De jour, elle représentait, au mieux de son habileté, sa maîtresse qui n’était personnellement connue, on s’en était informé, d’aucun des passagers. Mes propres erreurs provinrent assez naturellement, de mon caractère trop léger, trop enquêteur, trop enclin aux conjectures sans fondement. — Mais depuis quelque temps, il est rare que je dorme bien la nuit. Il y a un visage qui me hante de quelque côté que je me tourne, et un certain rire hystérique ne cesse de résonner à mes oreilles.