Page:Poe - Contes grotesques trad. Émile Hennequin, 1882.djvu/209

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vai rien de plus sage que de refaire la note de telle façon qu’elle conservât au moins l’ombre de son sens originel. Quand le texte commenté était absolument nécessaire, je le citai ; quand le titre du livre examiné était indispensable, je le donnai. Bref, comme un héros de roman dans l’embarras, je résolus de me laisser guider par les événements, à défaut de règle plus satisfaisante.

Quant aux nombreuses opinions exprimées dans le fatras qui suit, quant à dire si le tout m’agrée encore ou si la partie me déplaît aujourd’hui, quant à la possibilité que j’aie jusqu’à un certain point changé d’avis, et l’impossibilité que j’en aie changé souvent, ce sont là des choses sur lesquelles je me tairai ; car là-dessus, on ne peut rien écrire de prudent. Il sera à propos toutefois de se souvenir qu’un calembourg n’est bon qu’autant qu’il est affreux, et que le sens essentiel de la note marginale est le non-sens.