échec doit se trouver rayé du dictionnaire du Sucre d’orge. Allez vous abonner !
Je dois avouer que je fus ravi de me voir citer en première ligne par une feuille aussi respectable que le Hibou. En plaçant mon nom, ou plutôt mon nom de guerre, avant celui de l’illustre Finbaudet, on m’adressait un compliment qui me parut aussi flatteur que mérité.
Mon attention fut ensuite attirée par le paragraphe suivant, que je lus dans le Parasite[1], revue distinguée pour sa droiture et son indépendance, pour la fière allure qu’elle conserve vis-à-vis des donneurs de dîners.
La livraison d’octobre du Sucre d’orge a paru ; il va sans dire qu’elle l’emporte de beaucoup sur nos autres revues grâce à la splendeur de ses illustrations et à la valeur de ses articles. Le Nasillard, le Braillard et la Buse Savante sont passés maîtres dans l’art des rodomontades, nous devons le reconnaître ; mais, quant au reste, parlez-nous du Sucre d’orge ! Nous sommes encore à nous demander comment ce célèbre magazine suffit aux frais énormes qu’il s’impose. Il est vrai qu’il peut compter sur une vente de deux cent mille numéros et que le chiffre de ses abonnés a augmenté d’un tiers
- ↑ Toad, crapaud, toady, flagorneur, pique-assiette.
(Note du traducteur.)