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Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/246

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— je mêlais les nouvelles rognures aux anciennes, je replaçais le couvercle, je secouais le poivrier et je saupoudrais la feuille enduite de blanc d’œuf avec le contenu, qui y restait collé. Cela produisait un effet ravissant. C’était admirable ! Je puis même dire que les comptes rendus que j’obtins par un procédé aussi simple n’ont jamais été égalés ; ils ont émerveillé l’univers. D’abord, par pure modestie, — résultat de mon inexpérience, — je fus un peu désorienté par un certain manque d’harmonie dans l’ensemble, par un certain air de bizarrerie, comme nous disons en France. Toutes les phrases ne s’ajustaient pas, pour employer une expression latine. Quelques-unes n’étaient pas d’aplomb. Plusieurs même se présentaient à l’envers, et les victimes de ce dernier accident se trouvaient toujours plus ou moins endommagées, ce qui nuisait à l’effet général, — sauf les paragraphes de M. Lewis Clark, trop vigoureux et trop foncièrement solides pour que la position la plus baroque les pût déconcerter, et qui paraissaient aussi gracieux, aussi plaisants, qu’ils retombassent sur la tête ou sur les pieds.

Que devint le directeur du Taon après la publication de ma critique sur son Huile de Bob ? Il me serait assez difficile de le dire. L’hypothèse la plus raisonnable, c’est qu’il versa toutes les larmes