pierre attachée autour du cou que d’avouer un parent comme celui-là. Il faut le couper au plus vite. (Ici je tirai mon couteau.) Oui, il faut le couper carrément et à tout jamais, poursuivit M. Crab. Avec un pareil père, vous n’arriverez à rien, à rien, c’est moi qui vous le dis. Tenez, j’y songe, le meilleur moyen serait peut-être de lui donner des coups de pied, des coups de canne, ou de vous livrer à telle autre démonstration de ce genre.
— Si je débutais par les coups de pied, pour continuer par les coups de canne et terminer la séance en lui tirant le nez ? qu’en pensez-vous ? » suggérai-je d’un air modeste.
M. Crab me contempla pendant quelques minutes d’un air réfléchi, puis il répliqua :
« Je crois, monsieur Bob, que le moyen que vous proposez remplirait assez bien le but — admirablement bien — du moins jusqu’à un certain point ; mais il est fort difficile de rompre toute espèce de relations avec un barbier, et, en définitive, je crois qu’après avoir soumis Thomas Bob aux opérations que vous venez d’énumérer, il sera prudent de lui noircir les deux yeux avec vos poings d’une façon assez complète pour qu’il ne puisse plus jamais vous saluer dans une promenade fashionable. Ce devoir rempli, je ne vois vraiment pas qu’il vous reste aucune autre mesure