Page:Poe - Histoires grotesques et sérieuses.djvu/126

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tions précédentes ont trait à l’aspect de l’Automate, considéré au premier coup d’œil, quand il est introduit en présence des spectateurs.

M. Maelzel annonce alors à l’assemblée qu’il va exposer à ses yeux le mécanisme de l’Automate. Tirant de sa poche un trousseau de clefs, il ouvre avec l’une d’elles la porte marquée du chiffre 1 dans la gravure page 122, et livre ainsi tout l’intérieur de l’armoire à l’examen des personnes présentes. Tout cet espace est en apparence rempli de roues, de pignons, de leviers et d’autres engins mécaniques, entassés et serrés les uns contre les autres, de sorte que le regard ne peut pénétrer qu’à une petite distance à travers l’ensemble. Laissant cette porte ouverte toute grande, Maelzel passe alors derrière la caisse et, soulevant le manteau de la figure, ouvre une autre porte placée juste derrière la première déjà ouverte. Tenant une bougie allumée devant cette porte, et changeant en même temps la machine de place à plusieurs reprises, il fait ainsi pénétrer une vive lumière à travers toute l’armoire, qui alors apparaît pleine, absolument pleine d’engins mécaniques. Les assistants étant bien convaincus de ce