celle de l’auteur parisien, reçut toutefois un meilleur accueil, et fut, jusqu’à un certain point, adoptée comme la vraie solution du miracle, jusqu’au moment où l’inventeur mit fin à la discussion en autorisant un soigneux examen du couvercle de la caisse.
Ces bizarres essais d’explication furent suivis d’autres non moins bizarres. Dans ces dernières années, toutefois, un écrivain anonyme, tout en suivant une voie de raisonnement fort peu philosophique, est parvenu à tomber sur une solution plausible, — quoique nous ne puissions la considérer comme la seule absolument vraie. Son article fut publié primitivement dans un journal hebdomadaire de Baltimore, illustré de gravures, et portant pour titre : une Tentative d’analyse de l’Automate joueur d’échecs de M. Maelzel. Nous croyons que cet article est l’édition primitive de la brochure à laquelle sir Brewster fait allusion dans ses Lettres sur la magie naturelle, et qu’il n’hésite pas à déclarer une parfaite et satisfaisante explication. Les résultats de l’analyse sont, en somme, et sans aucun doute, justes ; mais, pour que Brewster ait consenti à y voir une parfaite et satisfaisante explication, il faut sup-