Page:Poe - Histoires grotesques et sérieuses.djvu/310

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ture pour deux portiques. Ces derniers toits, naturellement, n’avaient aucun besoin de supports ; mais, comme ils avaient l’air d’en avoir besoin, des piliers fort légers et parfaitement polis y avaient été adaptés, seulement dans les coins. La toiture de l’aile du nord était simplement la prolongation d’une partie de la toiture principale. Entre le plus grand bâtiment et l’aile de l’ouest s’élevait une très-haute et très-svelte cheminée carrée, faite de briques hollandaises durcies, alternativement noires et rouges, et couronnée d’une légère corniche de brique faisant saillie. Au-dessus des pignons, les toits se projetaient aussi très en dehors ; dans le bâtiment principal, cette saillie était environ de quatre pieds vers l’est et de deux pieds vers l’ouest. La porte principale n’était pas symétriquement placée dans le corps principal de logis, car elle était un peu à l’est, et les deux fenêtres à l’ouest. Ces dernières ne descendaient pas jusqu’au sol, mais étaient plus longues et plus étroites que de coutume ; elles avaient un volet simple, semblable à une porte, et des carreaux en forme de losanges très-allongés ; la porte était vitrée dans sa partie supérieure, faite aussi de carreaux losangés,