deuxième fuite plutôt comme le raccommodage du vieil amour que comme le commencement d’un nouveau. Ou celui qui s’est déjà enfui une fois avec Marie lui aura proposé une évasion nouvelle, ou Marie, à qui des propositions d’enlèvement ont été faites par un individu, en aura agréé de la part d’un autre ; mais il y a dix chances contre une pour la première de ces suppositions ! Et ici, permettez-moi d’attirer votre attention sur ce fait, que le temps écoulé entre le premier enlèvement connu et le second supposé ne dépasse que de peu de mois la durée ordinaire des croisières de nos vaisseaux de guerre. L’amant a-t-il été interrompu dans sa première infamie par la nécessité de reprendre la mer, et a-t-il saisi le premier moment de son retour pour renouveler les viles tentatives non absolument accomplies jusque-là, ou du moins non absolument accomplies par lui ? Sur toutes ces choses, nous ne savons rien.
« Vous direz peut-être que, dans le second cas, l’enlèvement que nous imaginons n’a pas eu lieu. Certainement non ; mais pouvons-nous affirmer qu’il n’y a pas eu une tentative manquée ? En dehors de