découvrions pas de traces palpables d’une suggestion extérieure. L’opinion doit être rigoureusement la pensée personnelle du public ; il est souvent très-difficile de saisir cette distinction et de la maintenir. Dans le cas présent, il me semble, à moi, que cette opinion publique, relative à une bande, a été inspirée par l’événement parallèle et accessoire raconté dans le troisième de mes extraits. Tout Paris est excité par la découverte du cadavre de Marie, une fille jeune, belle et célèbre. Ce cadavre est trouvé portant des marques de violence et flottant sur la rivière. Mais il est maintenant avéré qu’à l’époque même ou vers l’époque où l’on suppose que la jeune fille a été assassinée, un attentat analogue à celui enduré par la défunte, quoique moins énorme, a été consommé, par une bande de jeunes drôles, sur une autre jeune fille. Est-il surprenant que le premier attentat connu ait influencé le jugement populaire relativement à l’autre, encore obscur ? Ce jugement attendait une direction, et l’attentat connu semblait l’indiquer avec tant d’opportunité ! Marie, elle aussi, a été trouvée dans la rivière ; et c’est sur cette même rivière que l’attentat connu a
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