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Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1888.djvu/139

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LA ROMANCE

La Romance, qui se plaît à saluer et à chanter, l’aile ployée, parmi les feuilles vertes secouées au loin dans quelque lac ombreux, a été pour moi un perroquet colorié — oiseau fort familier ; — m’a montré l’alpha- bet, et à balbutier mes toutes premières paroles quand j’étais dans le bois farouche, enfant à l’œil sagace.