Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1889.djvu/80

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Comme cela, furent dites les paroles ; comme cela fut le vœu proféré ; et, quoique je manque à ma foi et quoique le cœur me manque, regardez le gage d’or qui prouve que je suis heureuse maintenant.

Plaise à Dieu que je m’éveille ! car je ne sais pas ce que je rêve, et mon âme est douloureusement ébranlée — de la crainte qu’il y ait un mauvais pas de fait, de peur que le mort qui est délaissé ne soit pas heureux maintenant.