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Page:Poincaré - Thermodynamique (ed. 1908).djvu/309

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QQO ’ THERMODYNAMIQUE

M. du Tt-emb1¿1y a proposé d’abaisser considérablement la température T, en employant la plus grande partie de la chaleur produite par la condensation à vaporiser de l’éther ; cet éther était recueilli dans un second condenseur. Ce procédé n’a pas passé dans la pratique.

219. La température T, ne pouvant être abaissée, on a essayé d’élever la température T, . Ce résultat ne pouvant être obtenu avec la vapeur d’eau saturée, on s’est adressé à l’air. Pour ce corps, comme d’ailleurs pour tous les gaz, la pression n’est pas uniquement fonction de la température et il est possible d’avoir une température élevée sans que la pression devienne dangereuse. Ifemploi de l’air comme agent de transformation offre donc des avantages et, en effet, le rendement thermique des machines à air chaud est plus grand que celui des machines à vapeur. U Mais cet avantage est largement racheté par les inconvé ; nients que présente ce genre de moteur : l’air chaud brûle les huiles destinées à atténuer les frottements des organes de la machine ; en outre, il oxyde les pièces métalliques. Pour ces raisons les frottements sont considérables et absorbent une notable quantité de travail ; par suite, le rapI port Ê- du travail utilisable au travail indiqué est plus petit que dans les machines à vapeur. La petitesse de la pression, qui est cependant la seule raison qui fasse préférer Pair chaud à la vapeur d’eau, offre elle-même un inconvénient, car le travail fourni par l’unité de masse, qui est exprimé par p dv, est alors très petit. Il faut donc, pour produire pendant un temps déterminé une quantité de tra-