afexe, les écrivant par ses deus lettres, ſelon q’is ſ’en veuleut ſervir.
Zé ou zedde,
Zé ou zedde a isi ſa plase, ainſi qelle merite bien, ȷe ne m’i ſers d’ſ. pour elle, ainſi qe font nos écriveins, tant pour se qelle a ſon tout autre, en qelqes mos qelle ſoit mize, qe pour se qelle æt̃ de tout tems, de not̃re Fransois Alfabet, & douse deſus toute lettre.
Les Latins qi se ſont ſervis, de l’ſ. au lieu d’elle ſouvent, & leſqez ſ’en ſervent encor ; comme en ses mos Mu-ſa, cau-ſa, po-ſuit, depo-ſuit, & ſemblables, ſeroient qelqe peu excuzables, pour leur naturelle arrogange : d’autant qe sete lettre et̃oit, ét̃ranȷére, & non de leur creu, a ſavoir du Grec empruntëe, auſſi ne l’ont is poin reseue, en leur leng’e, & n’en ont un mot : més les imitant en sela nous ſommes du tout ſans excuze, car comme aus Grez nous æt̃ commune.
ȷe n’écri poin mu-ſe pour muze, cau-ſe pour cauze mai-ſon pour maizõ, rai-ſon pour raizõ, ré-ſin pour rézin, a ſſi-ſes pour aſizes, ſai-ſon pour ſaizon, blâ-ſon pour blazon, ro-ſe pour roze, ȷ’en rouȷirois de ȷuſte honte.
Se faizant ȷe m’eſtimerois, ne faillir pas moins, q’écrivant zire, zeigneur, zidre, zanzon, mazon, anzon, zaizon, glazon.
Sete lettre, à la fin des mos, les rend de bas ſon, & ſerré, & la sé, les fet haus & pleins.