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Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/187

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Oh ! jette avec orgueil un regard sur ce globe ;
Du haut du Vatican que domine la croix,
Toi qui portes la paix dans les plis de ta robe,
Vers toi vois accourir les peuples et les rois.


À l’aurore, au couchant, des monts et des vallées,
Un hymne universel s’élance vers les cieux.
Immortel festival, les cloches réveillées
Sonnent par l’univers l’alleluia joyeux.


Temples aux vieux piliers, modernes basiliques,
Voyez ! La foule accourt sous vos sombres arceaux.
Le murmure imposant des prières publiques.
Fait s’éveiller les morts, tressaillir les berceaux.