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Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/242

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Après avoir du ciel profond
Reflété les lueurs stellaires,
Et des blancheurs crépusculaires
Argenté son flot vagabond ;


Après avoir dans ses eaux calmes
Réfléchi plus de dix clochers,
Et vu de lourds sapins penchés
Pour plonger dans l’onde leurs palmes ;


Après avoir, dans un détour,
Surpris quelque robuste fille
Mêlant à l’onde qui babille
Sa première larme d’amour ;