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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/102

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Vois-tu, là-bas, cette colline
Fuyant sous les arbres ombreux ?
Au pied, le lac qui la câline
Dans le miroir de ses flots bleus ?

Là, l’on entend dans le mystère,
Dans les feuilles, dans les rameaux,
Des voix qui n’ont rien de la terre,
Se mêlant au chant des oiseaux.

Cupidon y fait sa retraite…
Viens, ma chérie, il nous attend !
Je sens de loin l’ombre discrète
Qui sur nos fronts ravis descend.