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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/119

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FRANCE, C’EST TON ENFANT


([illisible] Ville Marie, à sa séance du 31 mai 1893, présidée par sa Grandeur Mgr Émard, Évêque de [illisible])


Le dix-huitième siècle allait finir sa course :
Soufflant partout l’erreur, flattant les passions,
Il s’était dit, l’ingrat : « Je tarirai la source
Où prétend s’étancher la soif des nations »…
Qu’il était radieux, ton front, Ô belle France !
Quand des feux de la foi s’éclairait ta raison ;
Les peuples te suivaient, le cœur plein d’espérance,
Ils suivaient l’astre aimé qui dorait l’horizon.