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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/184

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Te souvient-il que leur discours
Parfois se tenait à voix basse ?
Eh ! bien, on parlait de ta grâce
Et de nos premières amours…

Extases saintes et sublimes,
Rayons divins de mes printemps,
Comme toute choses, le temps
Vous a portés dans ses abîmes.

Un destin cruel et jaloux,
Un jour visita ces demeures ;
Il sonna vos dernières heures
Et tout disparut avec vous.