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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/99

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Saluons-le, ô ma chérie !
Allons encor cueillir des fleurs
À travers le bois, la prairie,
Où se sont compris nos deux cœurs.

Te souvient-il bien du gros chêne
Qui fut témoin de nos serments,
Où nous avons noué la chaîne
De tous nos jours et nos moments ?

Il jette encor son ombre chère
Sur le ruisseau limpide et pur
Qui gazouillait dans le mystère
En reflétant ton œil d’azur.