Aller au contenu

Page:Polichinelle, 1906, éd. Kahn.djvu/71

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
69
Polichinelle

Il assène de violents coups sur la tête du Docteur. LE DOCTEUR Arrêtez ! arrêtez, monsieur Polichinelle ! je n’ai pas du tout besoin de médecine, mon bon monsieur. POLICHINELLE Oh ! si, si ; vous êtes malade, très malade ; il faut absolument que vous la preniez : c’est moi qui suis le docteur maintenant. Comment trouvez-vous la médecine ? (pan !) elle vous fera du bien celle-là ; (pan ) et vous allez être guéri tout de suite ; (pan, pan) tenez, (panl) tenez, (pan !)en voilà de la médecine. (/)an, /)an !) de la médecine, (panl pan !) de la médecne, (pan ! pan ! pan ! pan !). LE DOCTEUR, d’une voix faible. Oh ! je vous en prie, monsieur Polichinelle, assez I assez ! une petite dose me suffit à moi. POLICHINELLE Non, non ; jamais les médecins n’en reviennent lorsqu’ils prennent leurs propres remèdes ; encore quelques gouttes, (pan ! pan !) et vous n’en aurez plus besoin de votre vie. (^Polichinelle enfonce son bâton dans