Page:Polichinelle, 1906, éd. Kahn.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
80
Polichinelle

quHl accompagne avec son bâton dont il se sert comme d’un archet. Quand je pense à toi, mon bijou. Faut-il donc s’étonner que mon cœur soit [si triste ? Ta beauté me réjouit, mais ta rigueur m’at- [triste. Et bientôt j’en deviendrai fou. De ton amant vois la douleur Et prends quelque pitié de sa peine cruelle ; Crois-tu donc que le ciel ne t’a rendue si [belle Que pour briser mon tendre cœur ? SCÈNE IV POLIGHIiNELLE, LE COMMISSAIRE LE COMMISSAIRE Cessez votre musique, monsieur Polichinelle ! car je viens pour vous faire chanter une autre gamme. POLICHINELLE Commentl qui diable êtes-vous ? LE COMMISSAIRE Ne me connaissez-vous pas ? l’OLICIIINELLE Non et je n’ai pas besoin de vous connaître.