Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/104

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Là, dans mon creux,
Comme un ermite,
Libre, j’habite
Loin des fâcheux.
Cherchant l’ombrage
De mes forêts,
Sur le rivage,
La biche en nage
Vient boire au frais.
Moineaux, fredonnent,
Mouches bourdonnent ;
Le vent gémit,
Le jonc frémit.
Tandis qu’à l’ombre
Des bois déserts,
Lassant les airs
De coups sans nombre,
Le bûcheron,
Depuis l’aurore,
Y mêle encore
L’écho sonore
De sa chanson.