Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le Mystère



 
Je ne chanterai pas sous un nom fabuleux
Les traits de celle qui m’est chère.
Que d’autres sur un luth vulgaire,
Usurpant, sans aimer, le langage amoureux,
Célèbrent leur Thémire, invoquent leur Glycère ;
Moi qui fuis, moi qui hais toute vaine chimère,
Je ne chanterai pas sous ces noms fabuleux
Les traits de celle qui m’est chère.