Aller au contenu

Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE VI. ‘

To

PLANTES SARCLEES.


Celui’ qui soigne sun bélail soigne ca hoarse.

Nourris du bélail, tu auras du fu-

micr, dc Fargenl et 'du He’. J. B_U:Aux.'r.

Les plantes sarclées devraient partout remplacer _L.,c,,,~,,,s0,,

la jachére ou, pour mieux dire, Pusage de laisser en

friche une partie des terres labourables. On se f‍igure que la terre a besoin de repos aprés avoir produit plusieurs récoltes; c’est une erreur, comme on le verra in Particle assolements. On laisse aussi reposer des terres dans le but d‘avoir des péturages qui, en général, produisent pen; aprés avoir été broutés au printemps, la plupart ne renaissent plus qu’en au- tomne, les sécheresses prolongées de l’él:é s’opposant le plus Ordinaireunent A leur végétation. On aurait beaucoup plus de nourriture pour le bétail si l’on cultivait des racines et des tréf‍les dans les terres qui reposent. En bonne culture, la moitié des terres doi- vent étre consacrées aux piantes sarclées et aux fourrages artif‍iciels; ce systéme serait facilement ap- plicable, dés aujourd'hhi, dans les parties fertiles du département. En etfet, si l-’on adoptait l’assolement alterne de ,q.uau-'e ans, les engrais dent on dispose;

terre en repos, .”‘.‘5' vncacux.

Moyep dc suppnmer le rcpos des tcrres ara- bles et de

les culliver toutcs.