Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/103

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

—- 103 -—"

maintenant, dans une ferme de moyenne étendue, suf‍iiraient in -la culture de toutes les terres; car on n‘aurait qu’une des quatre divisions ou soles a fumer cbaque année. Voir plus loin l’article assolements. La pomme de terre, la betterave , les navets , les rutabagas, les carottes, les choux—vaches sont les racines dont la culture est le plus répandue dans le département. ' . Avant la maladie, cette plante réussissait dans tous Pommes de les sols. Les tubercules qu’elle produisait en abon- mm dance , étaient une précieuse ressource pour la Del;_«>nue.:rr-- nourriture de Phomme et des animaux domestiques; I*[;I_im£nna- maisilétait nécessaire de les cuire quand on en faisait a';?.::::. la base ou le principal accessoire de l’alimentation des chevaux ou du bétail ; car, :1 l’état de crudité, ils ont moins de qualités nutritives, peuvent nuire £1 la 'santé , occasionner des -diarrhées , la météorisa-

tion , etc.

La pomme de terre fournit encore une substance _ flllglycn ac: e et

trés-utile comme comestible, ou pour divers usages c'cunomi- ' industriels: c'est la fécule que l’on obtient en broyant 'f‍i'f;§:i§'

les tubercules crus, au moyen d’une rape ou de tout “°"'°’

autre instrument. On place ensuite cette pulpe sur

un tamis de crin , et on répand de l’eau dessus, £1

diverses reprises , pour entra1‘ne_r toute la farine

dans un baquet placé au-dessous. Quand on a laissé

reposersuffisamment pour que la fécule se soit pré-

cjpitée, on fait écouler l’eau; puis on donne deux