Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-— 123 -—'

est un auxiliaire utile pour la nourriture du bétaii; c'est d’ailleurs un moyen d’économiser les‘ fourrages a l’entrée de Phiver, quand on n’est pas fort en vi- vres. On pent, des le mois d’aoI1t,commencer a faire usage des feuilles de betteravesp, en observant de ne cueillir que celles qui commencenta jaunir et a sin- cliner vers le sol. ‘ ‘

Labetteraee exige une terre suhstantielle, ameu- 'rm_es qui blie et bien fumée. Elle nevient pas dans les sols légers, °W§°I';"°m a moins qu’ils ne soient amendés d'ancienne date b°"""°' avec des substances calcaires. Elle coiivient beau- coup a Palimentation du bétail; Ies chevaux s’y ha-

bituent aussi et se trouvent bien de cette nourriture.

Le panais ne vient pas dans les mauvais sols; mais p,.,;.;s_ il n’exige pas de fumier, et il est précieux en ce sens que la levée dela graine, a moins d’altération ,

' est toujours assurée. En général, on a Fhabitude de

la renouveler tous les ans et de se pouifvoir dans les foires et marchés de la quantité dont ori abesoin. Cette cout-ume est tres-bonne et conforme aux prin- cipes précédemment exposés; mais, a-utant que pos- sible , il faut choisir de la graine venant des meilleurs parages , bien nourrie et bien récoltée. Comme toutesles plantes sarclées, les panais devraient tou- Ensemence.

. . . . . d JOUPS» étre ensemences en lngnes, pour évnter des m;'.':..;," sarclages dif‍liciles et onéreux. D_epuis plusieurs °""3'"'

années j’emploie ce mode d’enseencement; plu- sieurs de mes voisins m’ont imité, et ont obtenu ,