Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

—~ 123 —

dans les sarclages, exécutés avec la hone in main, une économie de temps et'de peines qu’ils évaluent aux deux tiers de la besogne qu’occasionn_ent les

panais semés in la volée. Mais, pour répandre facile- ment largraine dans les lignes , il est indispensable Semum

d’opérer an semoir. Je me sers du semoir-brouette b{‘;"si1'r~;_'*= . . ‘elk’.

de M. Félix , de Lannevez. Les lignes se tracent au

Conunent

moyenhdu rayonneur qui vient d’etre décrit plus U,H,,-mm. haut; on les espace a trente-trois centimetres seu- '““°""“"

rayonneur

lenient, en ajoutant une quatriéme dent :‘1.l’instru- Pl°“’l_"'3C¢l’ cs ignes

ment et en rapprochant les autres, ce qui est facile , destinécs 2. car le rayonneur est percé de quatre trous, ayant entr’eux une distance de trentre-trois centimetres ; "'"°'S'

un cinquieme, percé an milieu, partage l’instrument en deux parties égales de cinquante centimetres cha- cune, de maniépe a établir alternativement, et :1 volonté, les distances indiquées pour les lignes dc panais et pour les lignes de betteraves (1). Un homme passe dans toutes les lignes successivement, avec le semoir-brouette; il a soin de veiller a ce que l’ins-

trument verse toujours également la graine; le jet

(1) Ainst , on place qualre dents sur rinstrument , espacées de trente-lrois centimetres entr’ellcs , pour rayonner la lerre in panais: ct I’on n‘en conserve que lrois in rinquanle centi- mélrcs de distance , c’est-it-dire l’unc au milieu , les deux autres 2': cheque exlrémité , pour Pensemcncement de la bette- rave. It serait pent-étre plus simple d‘avoii-deux rayonncurs in dents de bois, l’un dcstiné it tracer les lignes de bettcraves , Fautrc les ligncs de panais. Le culttvateur les ‘fabriquera Ini- meme incitement, suivant les modéles quejeviens de décrire.