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souvent in renoncer a la culture des carottes, malgré la facilité de cette plante a s’accommoder de tous les terrains , ce qui est une inappréciable qualité pour les régions ou la pauvreté du sol ne permet pas de cultiver le panais et la betterave. Les carottes deman- dent un fumier consommé. Sur le littoral, ou_les terres sont si fécondes, on en séme au printemps daus les lins et dans les céréales de mars.

Les rutabagas, qu'il ne faut pas confondre avec

.les cboux—navets, ontquelque ressemblance avec

cette plante. Ce qui la distingue , c'est que les pre- miers out la chair jaune, tandis due les seconds l’ont blancbe ; on cultive l’une etl’autre espece de la meme maniere que la betterave: on les pique ou on les séme a demeure, en rayons. Les pépinieres pour re- piquer se font aussi en mars. La transplantation ne unit pas autant au développemeut de ces végétaux qu’a celui de la betteravé; aussi, c’est ordinairement ce procédé que l’on_ suit, parce que c’est celui qui réussit le mieux dans la culture’ des rut-abagas et des‘ choux-navets. L’altise ou puceron leur fait

risées parla fraicheur de Patmosphére et Phumidité que la rosée répand in in surface du sol. Celles qui se trouvent dans les eavités échappent a l’action du rouleau ; mais en donnant plnsieurs roulages successifs , elles iinissent par etre aueintes in leur tour. Dans le meme pays , on applique aussi ce ptocédé

i la destruction des pucerous qui ravagent les choux et les‘

navets ; mais alors on exécuie le roulage au milieu du jour ,, par un beau s_oleiI.

Rulabagas ct chom- naveis.

Ravage du

puceron._