Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/139

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che de paille on d’autres matiéres sur les racines ainsientassées, et I’on jette, par-dessus, la terre que l’on a retiréedes fosses ; on Ia bat ensuite avec la pelle, atin qu’elle ne puisse étre entralnée par les premieres pluies. ‘ ‘

Les hivers sont assez ordinairement douxen Bre-i

. tage , surtout dans le voisinage dela mer ; partout oi‘:

les fortes gelées ne sont pas A craindre,§ on pent pratiquer les silos d’une maniere plus simple. An lien de crease} une fosse, on se borne A établir un lit de lande, de paille de glé noir on de pampres de pommes de terre, en observant cle donner é cette base

une largeur sutf‍isante pourfassurer la solidité du tas,

un metre six centimetres environ. On établitle silo,"

suivant le mode clécrit dans l’exemple précédent, sur line longueur indéf‍inie. On le couvre de paille ou d’au- tres matieres analogues; la paille est moins permeable in la gelée que les autres végétaux. On pent employer la paille de sarrasin in cette couverture, pour écono- miser celle des autrescéréales. Unef‍iépaisseur de vingt it vingt4oinq centimetres suf‍lit pour rendre le silo-im- pénétrable ti la pluie et aux gelées. Cependant, comme on ne peut jamais prévoir jusqufé quel clegré d’in- tensité le froid pourra s‘élever , il est prudent ,_dés qu’il commence, de renforcer la couverture des silos avec de nou’velle paille on du fumier long (1).

(I) J’emploie ce mode d'ensiinment avec succés , depuis

Plusieurs linnées ; je l'ai emprunté de M. Felix , de l.anne~ V02 , donl j':ii déjii cité les inlelligenls travaux.

Silo: recon:-crls dc paille

settlement.