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paysans, places dans une situation précaire , trop cum.-_s du pauvres , d’ail|eurs , pour ponvoir faire des avances m"'°'"m
de nos
51 la terre, ignorant absolument Part de niveler, de """'""”'
dessécher et d’arroser les prés, ne peuvent procéder que bien lentement a des améliorations de ce genre.
MM. de Kerjégu , dans leur belle propriété de ,,,,g,,;0,,s Trévarez , pres Chateauneuf, ont fait,des travaux "° "M°“‘
Kcrjégu, d’irrigation qui peuvenl: servir de modele. Espérons “T'¢""°'-
que les éléves de la ferme-école qu‘ils dirigent vulga-
riseront bientot cet art dans nos campagnes , et donncront , par d’utiles exemples , l’impulsion a Pamélioration des prairies.
Les premiersvsoins a donper aux prairies maréca- Dcssc-cl..- geuses , sont découler les eaux stagnantes en creu- sant des rigoles a l’origine des fi ltrations on sources. ':“a"§c§'g*e's°.‘ 11 est nécessaire de percer jusqu’au sous-sol et sou- vent dans le sous-sol meme , afin de couper la filtra- tion souterraine ; car , si l’on ne creusaitpas a une profondeur sutfi sante, les rigoles ne dessécheraient pas completement la prairie; il est donc essentiel de pénétrer plus has que la couche par laquelle les eaux s‘infi ltrent.‘Les saignées on rigoles de desséchement doivent étre’ suffisamment rapprochées pour faire disparaitre ‘cornplétement l‘exces d‘humidité; autre- ment,Tle jonc et les herbes aquatiques s‘empareront toujours du sol. Les foins des prairies marécageuses on longtemps couvertes par les eanx, sont toujours
durs, vaseux et souvent malsains. Apres avoir ouvert 7