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des issues aux eaux stagnantes, il est utile d’arroser la Am,,,,,,,,,. surface, quand on dispose de cours d’eau qui peuvent i";g‘;‘,‘;u,__ étre dirigés sur la prairie; car, si les eaux stagnantes

nuisent aux herbages, les eaux courantes les fécon-

dent et en augmentent Ia quantité. Les eaux de notre

pays sont froides, en général, et produisent peu d’ef-

. fet ; mais on peut les rendre plus fertilisantes en les

réunissant dans un réservoir, avant de les répandre sur le pré; quand elles y auront séjourné deux on trois jours, elles auront perdu leur crudité et seront meilleu res ; elles deviendront tres—fécondantes, sil’on dépose dans le réservoir des feuilles d’arbres ou autres matiéres végétales, et mieux eneore du fumier, du purin, des carcasses d’animaux en décomposition. Pour bien irriguer, il est essentiel de niveler prea- lablement les prairies. A partir du point le plus élevé, on trace des rigoles paralleles , qui seront dirigées horizontalement par étages d'autant plus rapprochés que lalpente sera prononcée. On peut aussi les tracer perpendiculaires ou obliqnes La grande attention it prendre , en tracant les rigoles , c’est de faire par— venir les eaux sur les parties les plus élevées du ter- rain et d’éviter qu‘elles ne s'écoulent avec trop de vitesse. A cet etfet, on établit a volonté, de dis- tance en distance , dans les rigoles perpendi— culaires ou obliques, des obstacles on arrétes , au moyen de mottes de gazon; les eaux , retenues de gradin en gradin, s'écoulent plus. lentement et sans raviner le sol. Les rigoles de conduites, c’est-a-dire qui servent a conduire les eaux dans les diverses

Mudf- d‘i.-rigation.