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,.part_ies que l’on vent irriguer; se ‘percent sur une
-profondeur et une largeur proportionnées an volume
des eaux qu’elles doivent recevoir; les rigoles d’arro- sement doivent étre peu profondes et coupées en talus du cété qui déverse les eaux, afin qu’elles puissent déborder et se répandre en nappe. Quand la pente, est pen sensible , les rigoles paralléles doi- vent etre disposées obliquement ; enfi n, dans les terrains a pente moyenne , on emploie (:OIlCUI'l'em.- ment, suivant que Pexpérience et le tact de l’irriga- teur Pindiquent, les procédés en usage dans les sols
escarpés et dans les terrains plats. - ~
11 faut se garder d‘irriguer les prés avant d’é-tro parvenu A enlever parfaitemeht l’humidité stagnante.
En général, on néglige trop de mettre a profi t les dI;;;n,::;a‘ eaux accidentelles et momentanées qu’il serait souvent accaam; facile d’utiliser pour féconder les prés, soit en les y ‘ems’ conduisant directement, on aprés les avolr réunies dans des réservoirs pour en faire usage a mesu re des
besoins.
- Voici un autre mode de desvséchement et d'irrigal.ion ‘ i
} ulre mm e
employé dans les Vosges :_ on dispose le terrain en de desse- planches, comme pour ensemencer une céréale; on :‘i'}i::"il£;,I‘i(3l‘:f exécute , s'il est possible , ce travaila la charrue, en observant de donner plus de convexité aux billons,
et on nivelle ensuite les talus a la hone. ‘Ce mode est.
surtout utile- dans les terrains inarécageux , ear les
dérayures qu_i séparent chaque planeha, servent an