Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/151

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d-=.sséche‘ment de la piece et 3 l’écoulet‘nent des eaux que l’on emploie A Parrosement. Une rigole traverse

longitudinalemenls chaque planche par le milieu , et verse les eaux dans des rigoles transversales, prati- quées de distance en distance; sur les cotés , d‘au» tres canaux longitudinaux recoivent les eaux et les‘ répandent en nappe sur toute la surface. On

larrose alternativement chaque par-tie de la planche

au moyen de morceaux de gazon que l'on place dans les canaux dont on veut détourner les eaux , et que

’ 1‘on cnléve pour endiguer ailleurs, quand on veut

renouveler Parrosement. Les rigoles longitudinales superposées doivent, autant que possible , déborder dans toute la longueur que l’eau parcourt ; on n’ob- tiendrait pas'ce résultat, si on la laissaits’écouler sans entraves jusqu'a Fextrémité de la planche, pour arroser tout d’un coup une étendue plus considera- ble que ne le permet le volume des eaux dont on dispose. _ ‘

On ne doil: pas faire paturer le hétail , pen« dant l’hiver, dans les prés humides; le piétinement , tandis que les eaux y séjournent, leur cause un grand préjudice: Les taupiniéres doivent etre étendues an printemps; ll est aussi trés-utile de dormer un her- sage , a la meme époque ,. et de faire passer ensuite snr le pré un fort balai d’épines , sur lequel on a mis du poids. On se borne souvent a la herse d‘épines pour donner cctte facon an gazon‘; on le débarrasse

Dégfns

causes par ‘

le p.3e'nne- men! des ammaux.

Uersage des pres an prinlcmps. pour nel- tnyer et faire péné— lrer les engrais,