Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/157

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avoir reconvert le blé Ma herse , on répandle tref‍le,

et on l’enterre légérement an moyen d’un fagot d’é-

pines, sur lequel on met du poids et auquel on adapte

un palonnier pour atteler un cheval. Quand on séme

dn tréf‍le an printemps , sur une céréale d’hiver , on

opere avant que le blé ait acquis trop de développe-

ment. Si le' terrain estsuliisamment sec , dans le

courant de mars, an roule d’abor_d pour pnlvériser

les petites pelotes, af‍in d’avoir un peu de terre men;

me; on séme ensuite et l’on fait passer la herse _d'épines. On pent aussi recouvrir gvec la herse Val-

.cour , que l'on attéle a reculons, lorsqu’elle a les

dents courbes , pour éviter de trop. enterrer la

graine, quand on séme dans nn blé de printemps.

Les trétles sontsujets a manquer on atdisparaltre. 31;-'::=‘v]r;e.

aprés avoir bien levé; quelquefois ils sont dévorés «Ii:-i:hlePs:;;

par ‘les loches on limaces, qui_rsont innombrables remplaccf ceux qua

' dans certaines années ; on resémealors en juin, dans onl manque’

‘ . . dans les e sarrasm, ponr reparer cette perte. On pent en.- ¢.»,.;..._.. .1,

core semer en aont on an commencement de septem- """' bre, avec quelques grains de seigle , qui servent

d?abri pendant Phiver ; mais ,za c ette époque tardipve-,

la réussite est tres-chanceuse; on coupe le tout en: semble, quand le fourrage a atteint une hauteur suf‍lisante. 11 n'est pas bon de ramener trop souvent

le tref‍le dans le meme terrain , tous les cinq ou si;

ans an plus dans les terres ‘ordinaires ; en hcnne culture , sa placef‍iest dans la céréale-qui succede aux plantessarclées. ‘ .