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plu part des plantes qui composent ailléurs les prairies artif‍lcielles , ne réussissent pas.

L’ajonc ou lande est un fourrage trés—précieux qui eon vient dans les sols les plus pauvres. ll peut suppléer avantageusement aux autres fourrages , qui ne Vien- nent pas partout et ne réussissent pas toujours. Il convient heaucoup aux chevaux et aux baaufs , pendant l‘hiver; mais il faut le broyer plus menu pour ces derniers. Quelquefois on cultive l’ajone' Se c_unive dans les terres arables; on le séme dans une céréale d’hiver ou de printemps. En général, nous avons trop ‘""'°" de terres incultes , produisant de l’ajonc , pour faire entrer cette plante dans noscultures réguliéres. On la séme sur les fossés o_u clotures (usage du Léen), ou‘ sur seigle d’écobue, dans les garennes. Outre son utilité comme fourrage, l'ajonc est encore d’une grande ressource comme combustible et comme matiere a fumier.

’ Nous fauchons nos prairies trop tard , quand les iuomeng us. tiges desherbes ont durci et que la. graine est déja 3,°}'.";c'f,:: mure ; nos foins seraient meilleurs , si nous les cou- 1"’ "'°" pions pendant la f‍loraison. On‘ doit tondre les prés

le plus ras possible. Le foiireoupé ne doit pas res-

ter plus d’un ‘jour en andains , a moins que le mau-

vais temps n'oblige a l’y laisser davantage ; on l'é—

tend ensuite et'on le secoue bien au soleil, trois fois Femisom au moins dans la journée. Des le'sec‘o'nd jour, on

pent ordinairement. le lever en petits tas pour passer