Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

--167—

la n.uit~; pals on ufait des tas plus grands,‘ £1 mesure qu'il devient plus léger et que la dessication s'opere. Quandla fenuison est presque achevée, si les petites meules éparses sur lé pré soul. bien faites , elles pen- vent. recevoir plusieurs journées gie pluie sans s’é- chauffer et sans que Fhumidité y pénetre. Lorsque le foin a été exposé an soleil , il faut éviter de le laisser étendu 51 la pluie ou in la rosée , qui' lui enlé- veraient son parfum et sa couleur; enfin , pour con- server toutes ses qualntés, il faul: que la fenaison s’opére promptement. '

Nous faisons rarement, enBretagne, des foins de tref‍le et autres plantes des prairies artif‍icielles. Cependant, on a_quelquefois occasion de faucher le tref‍le, lorsque la coupe est trés-abondante et qu’il

ne serait pas possible de la consommer assez promp- pe..,-W. ‘ . des Ire les ct

,tement. Ces végétaux, trés-ligneux, tres-aqueux , ne aum,

doivent pas étre exposés brusquement au soleil ; ils a,‘,’;‘;f:;“J‘h.

brf‍iléraient, leurs feuilles s’en iraient en poussiére , Pmi;i‘:: W et il ne -resterait que les tiges. Pour bien opérer cette *i“ci‘el4°s- fenaison , on laisse le fourrage on gros andains , que l l'on retourne sans les trop remuer. Quand il com-

mence zi devenir plus léger , on en forme des an-

dains plus épais , pofr que le foin se fasse lentement

et de maniere A conserver son feuillage. On forme le

soir des tas plus gros que ceux du foin ordinaire,

alin de développer la fermentation et de prévenir

tout échaulfement ultérieur. Lorsque la dessication