Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/173

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bitués à une nourriture plus abondante, n’ont pas tardé à dépérir dans les landes de la Cornouaille; leurs produits , soumis au régime de la race du pays , n'ont pu se développer , et ils valaient souvent moins que ceux de l'espèce indigène non modif‍iés par le croisement. Tel sera toujours le sort de ces essais tentés inconsidérément, dans les contrées, dépourvues de fourrage, où Pagriculture reste stationnaire; mais, dès que le perfectionnement de la culture aura créé des ressources alimentaires sullisantes , nos races acquerront plus de développement par le seul elïet de Paccroissement de la nourriture. On disposera , dès-lors, du principal élément de régénération; et, en ayant soin de choisir, pour la reproduction , les sujets des deux sexes qui réuniront le plus de qualités , nos espèces bovines, dans chaque région, samélioreront par elles-mêmes; elles conserveront leur type,’leur caractère , leur homogénéité; et l'on évitera cette fâcheuse confusion dans la structure, ccs défectuosités qui résultent toujours du croisement, quand on l’opère avec des reproducteurs de formes différentes de la race que l'on veut améliorer. La constance, la fixité des caractères des anciennes races son tels, que l'on voit reparaître, dans les croisements , après plusieurs générationsf‍ie mélange des défauts et des qualités des ascendants du taureau étranger et de ceux de la vache indigène. (l) Donc ,

(I) Que de mécomples n'éprouve-bon pas, en cherchant a

Régénéra- Iion de.» races par elles-

menus.