Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/181

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et la briéveté des membres. On concoit que des ani- maux ainsi conformés aient des dispositions A prendre promptementet. économiquement la chair; mais on leur reproche leur peu d‘aptitude pour le travail ;

— ce serait un inconvénient pour nous, qui demandons

du travail au boauf avanl: de le destiner in la bouche- né ; mais ce reproche peut nfétre pas fondé; d cet égard Pexpérience n’a pas ‘prononcé, et, =jusqu’ici, cette opinion n’est encore qu’un préjugé, que les zip- parences semblent démentir, car les taureaux demi- sang Durham, que nous avons en Bretagne,_ sent pleins do nerf, de muscles 'et de vigueur.

Pour résumer les principes qui vieunenl_d’étre ex- posés, les conclusions suivantes me paraissent ration- nelles : 10 le petit cultivateur, qui dispose de peu de capitaux et de nourriture, agirasagement en conser- vant sa race et en‘ Paméliorant par‘ elle-meme, an moyen de Paccroissement de ses ressources !fourra- géres et par un Mmeilleur choix des sujets qu’il destine

Résumé on récapim|a- lion des principcs expose.-s ci-dessus.

a la reproduction; 29 il est dangereux d’essayer de '

régénoérer nos races avec des rep:-odu.cteurs étrangers, choisis sans discernement; 3°. il. faut savoir conduire ces croisements avec reserve, intelligence et suite, évitant d’opérer en modeconfus etd’employér alterna- tivement zi l'amélioration divers t’ypes dissemblables. Le» croisement avec la rape Durham serait le moyen le plus prompt d’améliorer.|q' notre; mais le mode de la régénéretion de l'espece. par elle-meme est sou-