Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/189

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ici, mais qui, d’aprés d‘e nombreux témoignages, paralt avoir 'de la valeur.

La vaqhe porte ordinairement neuf mois; elle peut véler avant ce terme , mais le plus souvent elle le dépasse. I1 faut la bien nourrir pendant la durée de la gestation , et cesser de la traire au moins un mois avant le part. Lorsque le veau se présente mal et que la délivrance tarde trop , il est_bon d’aider la mere , mais avec precaution; dans les cas ordinaires, il estaplus prudent de laisser agir la nature. On doit éviter de tirer violemment surle veau, et avoir soin, quand on opére cette traction, de n’agir que lorsque les contractions de la matrice et les etforts d‘expul- sion ont lieu. Quelquefois les douleurs et le travail, cessent aprés la rupture et l’écoulement des eaux de la membranoou poche qui enveloppe le veau. Si cet état de those se prolonge, il est indispensable d’aider la nature , ou Paccouchement pourrait ne plus s’o- pérer et l'on risquerait de perdre la mere. Qaand ll n’y a pas de vétérinaireidans le voisinage, on appelle un boucher de campagne , adroit et prudent. Les connaissances qu’il a acquises, dans Pexercice de cette profession , de Ia direction des organes géni~ taux de la vache , le rendent ordinairement capable d'opérer avec succéslla délivrance ; j’en ai vu de fré- quents exemples. C’est un tort de ne pas laisser les veaux boire le premier lait; il a une vertu purgative qui len-r est salutaire et qui débarrasse leurs intes-

Vélage on parturition.

Soins 3| donncr pen- dant le vélage.