Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/191

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tins. Ceux que l’on vent sevrer, doivent étre séparés

~ de la mere au hoilt de denx jours , afin qu’ils s’habi- semgc an

tuent facilementa boire A la jatte. On leur donne '°'“"- toute la traite-, telle qtrelle vient du pis de la mere. Quand le veau a pris de la force, :1 Page de six se- maines on deux mois , on pent diminner le lait en ajoutant de la farine d’orge, des pommes de terre, du panais cuit, etc.; mais le meilleur mode d’élevage est pent-étre de laisser le veau sqr la mere ; c’est ainsi que les anglais Ontprocédré pour créer la belle race bovine dc. Durham. On se figure a. tort que lamére dépérit nécessairement lorsqu’on la laisse nourriirz - la nature a voulu que les memes allaitassent leurs petits, et elles n’en souifrent pas, quand on leur donne une nourriture suf‍lisante; je l’ai expérimenté dans meslétapleé. Maison a la funeste eoutume, dans nos campagnes, de prjver troptét de lait les jeunes animaux:, et de leur donner prématurétnent du foin “ etdes~ racines cuites, ouedfautreé aliments> de trop dif‍iicile digestion pour» leur age. Cette nourriture leur développe le ventre outre mesure , et les oblige

in rnminer avant Pépoque f‍ixée par-larnatu-re; les veaux soumis £1 ce régime pér:issent souvent on restent ché-

tifs. Le jeune bétail demande A étre bien nourri , U f W

' pendanbla période de croissance, si l‘on vent qu’il nourrir Ie

_ _ jeune b 'la'l acqulére tout son developpement et sa valeur ; cepen- pendanf‍if‍i;

vériode dc

dant, beaucoup de cultivateurs. non-rrissent les jeunes §,.,;s5.,.c.,., animaux avec parcimonie, et réservent tous leurs